Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 08:32

 

Nous partons ce matin de Morondava   pour Antsirabe (9 heures de route pour 350 km dont 100 km de piste).

En chemin nous nous arrêterons dans un village pour voir un marché aux zébus et ferons une pause déjeuner dans une gargotte plus que douteuse pour nous sustenter.

Je ne prendrai qu'un Coca.

En milieu d'après midi nous faisons un stop pour voir travailler des chercheurs d'or.

Zak repartira ensuite pour Antananarivo.

Pierre-Marie et Jocelyn (que j'avais rencontré à Manakar pour ceux qui n'ont pas suivis) m'ont invité à passer une semaine chez eux et vivre le quotidien malgache.

Au programme : golf le matin, détente, poker avec d'autres vazahas chez Sam qui est responsable du golf et qui tient un bon petit restaurant-bar « l'Insolite ».

Il pleut pratiquement tous les après-midi ce qui réduit fortement les activités.

Je pars mardi 26 janvier pour la capitale et retourne à l'hôtel Sakamanga.

A la réception ils me proposent une chambre à 39 euros. Je leur dit que la chambre est un peu chère alors que je ne vais y passer que quelques heures, mon vol étant à 6H00.

Patrice, le directeur de l'hôtel que je n'avais pas vu, dit à la réceptionniste de me faire la chambre à 30 euros et comme cadeau de départ lui demande également de me donner la chambre 15.

Je vous laisse admirer mon petit cadeau de départ de ma chambre étoilée décorer par deux artistes belge et malgache.

Je passerai une nuit blanche et Zak m'accompagnera à l'aéroport à 4H00.

Retour à la case départ chez Cécilia et Fred à Maurice.

C'est mon dernier article car je pars samedi matin dans leur petite maison en bord de mer à la Pointe d'Esny, sans télévision, sans téléphone et sans internet, avec moi-même tout seul pendant 5 jours.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/RetourAntisirabeTanaMaurice?authkey=Gv1sRgCKLBpLSci4bMLw#

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 11:23

Alerte alerte!! un lémurien s'est inséré dans mon blog!!

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:46

 

Troisième et dernier objectif (le premier était de nager avec les dauphins à Maurice, le deuxième était de cuire une brochette au piton de la fournaise du moins voir le volcan en activité et enfin de voir les baobabs endémiques de Madagascar).

Pour prendre des forces nous prenons notre petit déjeuner au Madabar tenu par un vazaha. L'accueil est sympatique. Vous pouvez y changer de l'argent à un taux de change très correct, acheter de la vanille, vous arranger avec d'autre vazahas pour retourner à Tana, déjeuner, louer un scooter et enfin être bien conseillé pour des excursions .Ah oui burp!! Il a une jolie collection de rhum arrangé que je décide de gouter à 11H00 du matin. La journée s'annonce longue et un peu floue!!

Nous partons pour le site des baobabs à 15H00 qui se trouve à 17km de la ville.

Je vous laisse apprécier l'album...

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Baobabs1?authkey=Gv1sRgCJ_z-fnJ2Z72Yg#

 

Nous décidons d'y retourner le lendemain pour compléter notre collection.

Bon nous nous sommes bien reposés hier : ce soir nous partons en boîte de nuit.

Nous arrivons à l'ouverture et bien sur nous sommes les deux premiers et on met le feu... à deux.

Une heure après la boite se remplit, nous nous retrouverons à une dizaine de personnes (saison creuse oblige). Je pars me coucher vers 1 heure du matin.

Le lendemain matin (11H00) plage.

Il est 17H00 : le ciel se couvre dangereusement. 17H30 ça pète!!

Je retourne au bungalow, me mets en maillot de bain, prends mon pancho et mon appareil photos.

Attention les yeux!

Les malgaches se sont planqués et me crient de m'abriter. Je prends une photo qui me vaudra le surnom de « chasseur d'eclairs ».

 

  http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/BoiteDeNuitOrage?authkey=Gv1sRgCJr6nMDh95uOlwE#

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:00

 

Nous arrivons à Morondava le lundi matin à 08H00.

Direction l'hôtel « Le Renala au sable d'or ». Bon rapport qualité prix au bord de la mer.

Pour toute excursion vous pouvez appeler Yves 032 42 213 14.

Je me suis couché la veille, enfin le matin même à 02H00 pour me lever à 5H00.

Autant dire que la journée n'a pas été violente. Nous alternerons les siestes avec Zac.

Une très bonne adresse de restaurant en bord de bord (qui deviendra mon QG) : Couleur Café tenu par Daniel et Irène 032 43 666 54.

Vous pouvez aussi aller diner chez Maggie (hôtel plus haut standing avec piscine et très joliment décoré).

Nous nous vengerons, après une journée super pépère, le soir sur le coucher de soleil.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Morondava?authkey=Gv1sRgCOnUqu3GyZu9OA#

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:32

 

Vendredi matin? Oui c'est bien ça. Nous partons le matin pour Mangily, petite station balnéaire situé à 27km de Tuléar au nord. Nous partons en 4X4 (compter 100 000AR) avec Roland 032 02 677 48 ou 034 17 004 98

En chemin nous découvrons une exploitation de spiruline. C'est une algue bleue que l'on peut exploiter dans les pays tropicaux. Les malgaches souffrent de malnutrition. La spiruline serait une solution pour sa valeur nutritive en protéine.

Celle-ci est utilisée dans les pays occidentaux par les culturistes et les femmes qui désirent effectuer des régimes.

Nous logerons au « Lagon » tenu par Jean-Claude 034 39 991 11. Un canadien qui en a vu de toutes les couleurs et qui a parcouru le monde. ça promet des soirées bien animés.

Il nous annonce que c'est la saison des langoustes depuis 1 semaine, alors qu'à Tuléar ils nous disaient que ce ne serait pas avant le mois de mai.

Je ne me le fait pas dire deux fois. Similaire à la langouste on pêche également ici des cigales de mer que l'on trouve dans les mangroves.

A la fin du repas Jean-Claude nous offre le rhum arrangé (à volonté). La sieste s'imposera ensuite!!

 

Le lendemain nous organisons une petite sortie en charette tirée par deux zébus pour aller visiter une forêt de baobabs. Nous y trouverons des baobabs fesses, du balsa, des baobabs jumeaux, une plante appelé alouevera dont la sève est à appliquer sur le ventre pour les maux d'estomac, du Katsafay (huile essentielle), le baobab pachypodium, l'arbre du vazaha (tout fripé!!, merci messieurs les malgaches), du palissandre, des cactées (qui servent entre autre à fabriquer les rames des pirogues).

Je me suis fait plaisir le soir avec le couché de soleil.

Au programme durant ces trois jours, apéros (Jules se fera un plaisir de vous servir), billard, partie de dés, sieste, lecture, plage et boite de nuit et massage (demander Aline).

Jean-Claude m'apprend qu'il a gagné un Award en 1991 (concours Lépine au Canada) avec l'invention d'un type de multi-prises qui s'est vendu à plusieurs millions d'exemplaires.

Divorce, pression, arnaques, Jean-Claude ne s'est pas démonté pour autant et a continué son petit bonhomme de chemin.

Nous sommes déjà dimanche et devons partir demain matin en avion et rejoindre Morondava à 07H00 pour mon objectif final : les baobabs.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Mangily?authkey=Gv1sRgCObB2sOV5K_JVQ#

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 18:59

 

Bon je vais faire vite car le voyage continue et les articles trainent a tel point que je ne sélectionne plus les photos. Hier j'étais encore à Fianarantsoa (ne me demandez pas la date j'ai totalement déconnecté). Je suis allé visiter la galerie de Pierrot Men, un des photographes les plus connu de Madagascar. Ses photos noir et blanc m'ont inspiré pour l'album que vous visionnerez en bas de cet article. Appelez moi Richard Men!!

richard Men

 

Nous partons donc avec Zak, mon ami malgache, pour le sud (j'ai pris quelques photos de ses deux soeurs et de leur maison).Nous prendrons le taxi brousse pour effectuer près de 300km. Ici c'est l'expédition. Il suffit de voir l'usure des pneus : à vous faire froid dans le dos.

Pneuusure

9H00 départ théorique... 9H15 départ... bizarre cette ponctualité ça doit cacher quelquechose.

On s'arrête à la station essence pour prendre 25 litres puis on roule 5 minutes pour aller faire la pression de pneus (pourris) puis on s'arrête de nouveau pour remettre de l'essence car entre temps deux passagers ont réglé leur trajet. Le chauffeur aurait pu dire qu'il manquait de l'argent pour faire le plein. Mais non ça ne se passe pas comme ça ici.

On fait 10 km et le chauffeur s'arrête de nouveau. Je ne comprends pas sur le moment car nous sommes 20 dans le minibus, la galerie est chargé à bloc.

Ils enlèvent nos bagages de la galerie pour charger 6 paniers de 50 kg de tomates puis refait 5 kilomètres pour recharger 50kg de tomates.

C'est le petit bonus du chauffeur pour effectuer le transfert de marchandise et lui permettra ainsi d'amortir le racket systématique des agents de police, militaire et gendarme à chaque traversée de village et bien sur son petit bonus. Résultat nous montons les côtes à 15-20 km/heure. Nous mettrons au total 8 heures soit une moyenne de 35 km/heure.

Nous quittons la région des riz pour les régions plus montagneuses avec des routes droites sans fin et arriver dans des plaines immenses.

Vers 13H00 nous faisons une pause dans une vallée ou la production principale est la mangue.

mangues

A 50 km de l'arrivée nous crevons, je ne suis même pas surpris sauf par la vitesse à laquelle ils ont remplacé le pneu car je n'ai pas eu le temps de finir ma cigarette.

Louis, un ami, et tour-operator me conseille un hôtel à flanc de montagne en dehors de toute civilisation. Par ses connaissances il me fait la surprise d'un tarif « routard ».

Vous désirez découvrir un Madagascar « confortable »? http://www.madagascar-et-vous.com/

Louis est la pour vous. Un coktail et une réduction de 2% vous seront offert sur présentation de ce blog :)

Alors écrivons peu mais écrivons bien: « wouaaaaahhhh, gloups, ohhhh, tchi-tchaaaaa, vazaaaaaaaaha ». louis ne s'est pas moqué de moi. L'hôtel (Le Satrana Lodge) déchire. Le concept est simple. On construit un peu de dure, on installe une tente américaine hermétique au insectes grâce aux moustiquaires à toutes les ouvertures. Vous bénéficiez ainsi d'un décor exceptionnel à l'abri des lézards, des serpents, des guêpes-terriers, des fourmis volantes et bien sur des moustiques.

Il faut tout de même compter 80 euros par chambre. Pour les budgets plus petit l'hôtel Orchidée situé au centre ville et juste à côté u bureau des guides pour la visite du parc de L'Isalo à Ranohaira (prononcé Ranuire) fera très bien l'affaire.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/FianoIsalo?authkey=Gv1sRgCNvJwOvD_a-Q0AE#

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 10:28

 

Nous sommes le 28 décembre : réveil à 5H30 pour prendre le train au départ de Fiano pour me rendre à Manakar.

Le prix du billet est de 25 000 AR. Nous partirons si tout va bien à 07H00, il y a 180 km à effectuer.

Les vazahas sont obligés de prendre des billets de 1ère classe. C'est un train pour voyageurs mais aussi un train de marchandises. Nous nous arrêterons dans 18 gares. Chaque région de Mada a ses ressources (légumes, fruits, viandes, poissons...).

Je fais la connaissance de Philippe et Hugo (surnom de la femme qui n'a pas voulu me donner son véritable prénom), architecte et dessinatrice à la retraite dans un an. Ils comptent ensuite voyager 6 mois par an.

Philippe et Hugo

Florent qui travaille pour à l'ambassade de France avec sa petite amie espagnole dont j'ai oublié le prénom (Azafady!! qui veut dire pardon et qui se prononce azafad...).

Après le troisième arrêt, trois petits enfants vont prendre place.

A chaque station on décharge des marchandises pour en charger d'autres. Parfois le train décroche pour aller chercher un autre wagon sur une voie parallèle. Les badauds sont nombreux et vous proposent des écrevisses, des litchis, du poulet, des samosas, de la vanille, ananas, café... bref tout ce qui peut se vendre.

Nous négocions avec le cheminot pour nous assoir à l'avant de la locomotive moyennant un petit billet. Le prix Vazaha est de 10 000 AR par personne. Je le regarde avec de grands yeux, lui annonce 2500AR par personne et tourne les talons. Il me rappelle et accepte ma proposition.

Les malgaches vous annonceront toujours un prix 30 à 50% supérieur. Il faut donc toujours négocier, c'est le jeu. Nous voici donc assis en tête de train avec Hugo. Un petit bonheur.

 

Le temps total du trajet se fera en 10 heures, incluant la pause de l'équipe de chemin de fer parti déjeuner ¾ d'heure en nous laissant sous un soleil de plomb.

Il est 13H30 tous les passagers vazahas s'endorment à tour de rôle. Les petites brises se font rares, on transpire et on fatigue. Il nous reste encore 4 heures de trajet.

Au soleil couchant nous approchons enfin de notre destination finale. La voie de chemin de fer traverse la piste d'atterrissage des avions :).

17H30 Je retrouve Thierry à la gare et m'emmène à l'hôtel les Délices en plein centre ville. Il me présente ses amis et me propose de remonter le canal des Pangalanes, construit par les français pour favoriser le commerce de la côte Est, pendant deux jours.

Je fais la connaissance de Jackie, son meilleur ami, sa femme, Jacques (qui est enrhumé et qui par sa générosité me transmettra son rhume deux jours plus tard), et Jean qui a une exploitation de la vanille et d'huiles essentielles (à visiter absolument tel 032 44 53 25). Je ne veux pas vanter les mérites de Jean mais sa vanille est de très bonne qualité.

Le lendemain matin alors que je prends mon petit déjeuner, entrent dans l'hôtel Pierre-Marie et Jocelyn avec qui je passerai trois jours formidable.

Ils me proposent de partir à la plage avec eux. Nous partons pour le « trou du commissaire » à 8 km de la ville.

En chemin nous prenons une jeune fille (Nenintsoa qui veut dire « tout ce qui est bon de la mer ») qui revient de la ville pour rejoindre sa famille au trou du commissaire.

 Pierre Marie

 

Elle est habillée très simplement. Pierre-Marie me suggère de la prendre en charge pendant trois jours et m'explique que sa famille doit être très pauvre.

Nous nous baignons dans une « piscine naturelle » protégé par une barrière cobalt ,enfin je crois, qui empêche de toute façon les requins d'approcher.

Nous achetons des cocos vertes pour nous désaltérer.

Pierre-Marie a faim : c'est simple nous allons voir les pêcheurs locaux, nous faisons notre petit marché de poissons et le faisons cuire par les gens du village (un vrai bonheur).

Nous prendront ensuite une petite douche d'eau douce avec un tuyau d'arrosage pour 200AR soit 8 centimes par personne.

Notre journée se termine et proposons à Nenintsoa de nous rejoindre le lendemain en ville.

Arrivé à l'hôtel j'explique à Thierry que je ne ferai pas les Pangalanes avec lui. Pierre-Marie me propose de déménager et d'aller m'installer avec eux Aux Délices, les autres bungalows au bord de la mer.

Je ne me le fait pas dire deux fois.

Le lendemain matin nous retrouvons Nenintsoa (prononcé Nenssou) et les deux filles partent devant au marché pour aller faire des emplettes. Nous devons rester en arrière car si les vendeurs nous voient ils tripleront le prix. Je vous épargne les odeurs du marché, du poissons séché, de la viande à même l'étal, un simili caniveau d'eau croupie..

Je lui achète un ensemble pour 7 euros, du vernis à ongle, du rouge à lèvres. Elle est aux anges, enfin je crois car elle ne parle pas un mot de français et le malgache a tendance à adopter un air mélancolique. Jocelyn sert d'intermédiaire et me dit que Nenintsoa est vraiment touchée.

Nous décidons également d'acheter du riz, de l'huile, du sucre,du maïs, un peu de miel, du poivre bref de la nourriture de base pour sa famille. De notre côté nous achetons de quoi faire une bonne salade et une sauce pour le poisson de midi.

Retour à notre petite plage pour piquer une tête.

Martin 034 43 531 81 ou 034 45 942 24, le frère de Nenintsoa, nous explique que pour rejoindre le village la famille il faut soit un 4X4 par la piste soit une pirogue.Quelle chance il a une pirogue.

 Martin

 

Nenintsoa a eu une fille à 17 ans qui a aujourd'hui 3 ans. Son petit ami de l'époque, apprenant qu'il serait papa, partit pour la capitale abandonnant la future maman et le futur bébé.

Nous faisons une petite halte au premier village pour choisir le poisson de midi.

Pierre-Marie en profite pour effrayer un peu les enfants du village.La encore j'ai une vidéo mais faudra attendre mon retour.

 bouh

Nous ramerons pendant une bonne heure pour arriver à notre destination. Je fais la connaissance de la petite famille. Il est difficile d'exprimer ce que j'ai ressenti lorsque la maman, pour me remercier des produits que je lui offrais, s'est mise déverser des paroles de bonheur et de douceur que Jocelyn me traduisait. J'étais béni des dieux!!

fille et mere

 

Pendant ce temps Pierre-Marie remarque qu'un des petits enfants à une infection virale type galle (nous irons lendemain lui acheter un médicament).

Retour en pirogue pour aller déjeuner sur la plage.

Nous laissons les restes aux enfants et distribuons de l'ananas.

Vendredi 31 dernière journée plage. Pour ce qui est de la promenade pirogue, 2H30 la veille ont été largement suffisant. Je me vois mal, aujourd'hui, effectuer 2 ou 3 jours en expédition sur une barque.

Nous avons acheté le médicament et une petite robe pour une petite fille dont le père est décédé prématurément. Pierre-Marie m'affirme que cette robe sera vendue le soir même.

C'est le moment des adieux : Martin me dit que je suis son frère pour toujours et Nenintsoa me sert fort dans ses bras pour me remercier à défaut de pouvoir s'exprimer.

Aie ça fait deux fois que j'ai ma petite boule dans la gorge en 24 heures.

Nous rentrons sur Manakar et prévoyons un départ le lendemain à 5H30. Pierre-Marie et Jocelyn me propose de me déposer à Fiana (un détour pour eux de 100 km).

La soirée du jour de l'an sera très sage : à l'hôtel et couché à 21H30.

Les malgaches supportent mal le Dzamal (rhum local). Je préfèrent ne pas prendre de risques et garder un excellent souvenir de ce petit coin de paradis.

Timming européen : nous quittons l'hôtel à 5H40. La route est à nous. Nous ne croiserons que 5 ou 6 véhicules et passerons par des paysages désertiques ravagés par la main de l'homme.

Il faut savoir que la culture malgache pour l'exploitation des terres est de bruler des forêts pour obtenir une terre un peu plus riche avec les cendres. Seulement, une saison de pluie suffit à tout faire disparaître.

A mi-chemin nous prenons notre petit déjeuner : jus de chaussette, mouss gache (simili gâteau de farine à ne pas croquer entièrement au risque de vous retrouver avec du sable dans la bouche).

 

Si un dieu du voyage existe je le remercie d'avoir fait croiser sur mon chemin Pierre-Marie et Jocelyn.Je pense finir ma dernière semaine chez eux à Antsirabe avant de reprendre l'avion pour Tana.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Manakara?authkey=Gv1sRgCLqv5tDSyOHoLw#

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 09:21

 

Zak s 'est arrangé avec son voisin pour lui louer sa voiture: une berline chrysler.

Nous partons à 15H00 pour nous poser au Setam Lodge », un hôtel situé en pleine forêt primaire et à cinq minutes du parc. La vue est exceptionnelle.

Nous descendons ensuite en ville pour grignoter des écrevisses et des mini brochettes de zébus.

Les enfants nous regardent toujours un peu bizarrement, il suffit de faire une grimace ou de les prendre en photo, de leur montrer et la c'est le fou rire assuré.

Nous rentrons au couché du soleil à l'hôtel sans avoir pris la précaution de bien fermer toutes les fenêtres. Une centaines d'insectes de toutes sortes se sont installés dans notre chambre.

Je repère une mante religieuse sur le lit de Zak et le lui signale. Il fait un bon de dix mètres.

mante

 

 

Je prends un verre et glisse un feuille de papier et l'invite à sortir sans lui faire de mal.

Petit conseil pour ceux qui auraient l'idée de venir ici. Allez diner au Centrest un peu plus bas. Au Setam les prix sont ultra Vazaha et la nourriture est quelconque.

Le lendemain matin nous prenons un petit déjeuner copieux et prenons contact avec le guide Héry tel 032 77 713 78 (bon contact). Même principe que pour la forêt d'Anja, je paye 25 000 et Zak 1 000 + 35 000 pour le guide. Une partie est reversée à la commune pour qu'ils ne brûlent pas la forêt.

Nous pénétrons dans la réserve avec 5 autres groupes (heureusement nous sommes en saison creuse). Nous sommes donc au total 10 vazahas pour 10 guides et rabatteurs!! cherchez l'erreur.

Nous effectuerons le même parcours. Dès qu'un rabatteur repère un petit groupe de lémuriens, il prévient tous les autres groupes ce qui fait que nous nous retrouvons à 20 pour observer au loin dans les branches nos petits makis. Nous aurons tout de même la chance d'observer 4 types de lémuriens. Hélas j'ai surtout des vidéos et il me faudrait ici 5 ou 6 heures pour les mettre en ligne.

A 11H00 c'est terminé car ils disparaissent pour aller dormir.

Il est possible ici de voir le plus petit lémurien du monde qui tient sur un pouce mais il n'est visible qu'entre 18 et 19 heures.

En chemin nous croisons un petit serpent. Ils ne sont pas venimeux à Madagascar mais ça n'a pas empêché Zak de reculer de 10 mètres.

Nous croisons des grenouilles, des mille-pattes et des sangsues. Pour ces dernières lorsque vous vous sentez piqué, prenez cette saleté entre votre pouce et votre index puis roulez la en boule dans vos doigts pour la jeter ensuite comme une vulgaire crotte de nez.

Héry m'appelle, il est tout excité. Il vient de trouver un caméléon très rare.

 caméléon

Il m'explique qu'une chercheuse a passé récemment 6 mois pour faire une thèse sur celui-ci et n'a pu l'observer qu'un vingtaine de jours sur toute la durée.

J'ai pu aussi avoir la chance de photographier un scarabée girafe et à côté le mâle qui a le cou plus long que la femelle.

Déjeuner en terrasse à l'hôtel Centrest, un petit goulache de zébu à tomber par terre.

Zak veut plonger une tête dans la piscine de Ranomafana qui n'est qu'à 35°. J'en profite pour me faire masser et visiter les douches publiques.

Zak me demande de le prendre en photo devant le panneau du village d'Alakamisy Ambohimaha, sa ville natale.

Nous rentrons tranquillement et pas trop tard car demain je prends le train pour Manakara.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Ranomafana?authkey=Gv1sRgCIOH7aXM6ovXcg#

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 08:50

 

Heu nous sommes le 24, nous partons pour Ambalavo à environ 40 km au sud de Fianarantsoa pour aller voir mes premiers lémuriens dans un site protégé « la forêt d'Anja ».

Mais avant cela arrêtons nous chez le célèbre viticulteur « Soavita » pour gouter le fameux vin dont j'entends parler depuis mon arrivée. Nous avons droit à une visite guidée. Les fûts en chênes sont remplacés par des fûts en bétons à l'air libre. J'ai vite déchanté lorsque j'ai appris qu'il ne se gardait pas plus de deux ans. J'ai espéré jusqu'au dernier moment qu'il pouvait être comparable au beaujolais. Perdu!! C'était un nectar vinaigré et madérisé. Donc si vous désirez visiter Madagascar, je vous fait gagner un peu de temps en évitant cette adresse.

 

Pour la faire bien touristique effectuons un stop à la fabrique de papier d'Antemoro.

J'y vais, j'y vais pas... Cette technique a été utilisé pendant des siècles par les arabes.

On fait cuire l'écorce d'un arbre appelé Avoha pendant 12 heures, puis on pile cette pâte et on la répartie dans un grand bac rempli d'eau. On finit par vider l'eau doucement afin que la pâte adhère au tissu, enfin on dispose des fleurs séchées ou des pétales sur le papier encore humide et on laisse le tout sécher au soleil.

 

Il y a aussi cette photo qui a beaucoup fait rire Zak : Un prothésiste,dentaire qui vend de l'or et recharge les batteries.

dentiste

Allez go les lémuriens, je suis comme un gamin qui trépigne à l'idée de les voir et je ne vais pas être déçu.

Le décor est magnifique, la forêt est dense. A l'époque les malgaches vivaient dans ces rochers. Le guide nous montre un endroit ou ils cuisinaient. Il y a aussi des tombeaux perchés: ne me demandez pas comment ils ont pu monter toutes ces pierres dans ces endroits inaccessibles.

Zak me demande de tourner doucement sur moi-même car il a entendu du bruit derrière lui, je pivote et prends ma première photo:

 

Puis ma première vidéo. Nous n'avons pas le droit de nourrir les animaux. J'ai bêtement fait tomber ma banane. Oh!! et un lémurien me l'a chourave. Il faut savoir que l'amende peut s'élever à 100 euros soit quatre fois le salaire moyen d'un malgache.

 

Au passage je prends de façon désinvolte une libellule (wouah le pro de la photo!!).

 libellule

Pour ceux qui auraient une dent contre quelqu'un, voici une solution a tous vos problèmes.

Une goutte de cette plante tue un homme en cinq minutes. Pour plus d'informations merci de me contacter directement !!

 poison

 

Nous arrivons au sommet de notre randonnée.

Je signale au guide que je trouve le ciel bien chargé. Il me répond qu'il ne devrait pas pleuvoir avant deux ou trois heures. Cinq minutes après nous cherchons un endroit pour nous abriter. Intelligent comme je suis j'ai apporté dans mon sac l'ordinateur qui ne me sert absolument à rien ici. Nous resterons bloqués pendant près d'une demie-heure, et retournerons au point de départ sous une pluie plus calme mais tout de même généreuse.

Un peu froissé voici le prix d'un billet pour un local et pour un vazaha (prononcé vaza, oui parce qu'ils adorent mettre des voyelles partout, mais on ne prononce pas la dernière syllabe, du coup on s'exprime par onomatopées). Nous payons donc 14 fois plus cher + le guide à 25 000 ariary.

prix

 

Enfin nous repartons à Fiano. Zak et Oly me laisse à l'hôtel Soafia tel 75 503 53 qui est un bon point de chute (le complexe de Soafia est une ville dans la ville avec la célèbre galerie du photographe Pierrot Men). J'espère avoir ainsi un connexion internet pour le réveillon.

 

Hélas mon ordinateur me fait des misères. Je m'arrange avec la réception pour utiliser leur ordinateur et faire un coucou rapide.

Le lendemain je suis invité à déjeuner chez la famille de Zak. Je suis accueilli comme si j'avais toujours fait parti de la famille.

Demain nous partons pour Ranomafana.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Lemurien2?authkey=Gv1sRgCIi0jMPLjd2GEw#

 

un autre petit album de noël

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Lemurien?authkey=Gv1sRgCIzxzdP5r8q6Xw#

 

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 17:11

 

Je me suis arrangé avec Olly et Claude de l'orphelinat, moyennant un don pour l'orphelinat, pour qu'ils nous descendent,Thierry et moi, à Fiana.

ClaudeOlly

Nous partons d'Antsirabé à 09H00.

Claude me laisse conduire entre les zébus, les nids de poule, les badauds, les poulets. C'est un vrai parcours du combattant. Il faut être expert du klaxonne pour circuler.. Nous arriverons pour le déjeuner.

Je fais enfin la connaissance de Zak avec qui je corresponds depuis deux mois.

Zak m'invite à dormir chez lui, c'est un grand honneur.

Le lendemain matin nous partons visiter une usine à thé.

Je vais essayer de la faire courte.

Le domaine possède 330 hectares. Les pieds ont une espérance de vie de 30 ans. Il y a deux sortes de thé: le vert et le noir.

On cueille les feuilles: pour les noirs on les garde en totalité pour le thé vert on ne prend que la tige unique supérieure.

Ensuite on dépose ces feuilles sur une soufflerie pour les faire sécher plus vite pour qu'elles 30% de leur humidité (environ 3 heures, je m'en fout vous n'irez pas vérifier).

On les passe ensuite sur une broyeuse puis un « tami » mécanique pour séparer les feuilles des tiges.

Puis direction le four à 250° puis un deuxième à 60°.

Elles passerons ensuite sur d'autres tamis ayant chacun un calibrage spécifique (au total 5) avec des rouleaux électromagnétiques pour enlever les dernières impuretés.

90% de la production partira le Kenya à Mombasa qui se trouve être le centre névralgique du commerce international du thé. Nous avons bien sur terminé la visite par une dégustation.

Pour ma part demain matin je reste au café.

Nous partons ensuite vers un endroit pour les amoureux de la flore, au « Lac Hôtel » situé à 25 km de Fiana tenu par une chinoise qui a vendu son commerce pour construire son petit paradis.

Nous décidons de déjeuner sur place avec le chauffeur « Jean +261 34 16 403 22 »» et organisons notre sortie du lendemain : « rencontre avec nos cousins les lémuriens ».

Vous verrez aussi dans l'album des photos de la ligne de chemin de fer que j'emprunterai lorsque je partirai mardi pour Manaka. Un trajet en train de 250 KM qui ne devrait pas prendre plus de 9 heures avec les arrêts pour les déchargements de la marchandise, les déraillements et les surprises.

train

 

ainsi qu'une photo du vidéoclub de Zak (j'ai pris la totalité de son magasin). J'ai aggrandi la photo!!

Zak

 

Désolé pour les paysages en masse mais chaque photo me charme.

http://picasaweb.google.com/103367834240239960566/Fiana?authkey=Gv1sRgCKWEirL5gprBUw#

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de licorne92.over-blog.com
  • : Découverte île Maurice, ile de la Réunion, île Rodrigues, Madagascar
  • Contact

Recherche

Archives

Liens